Les couleurs du thé

Publié le par Olivia

Les couleurs du thé

Thé vert, noir, blanc, fumé, semi-fermenté ou parfumé : tous proviennent du même arbre, le Camellia sinensis (littéralement « camélia de Chine »), aussi appelé théier. C’est le procédé de fabrication des feuilles de thé qui déterminera la couleur et la nature du thé, et seules leur culture et leur récolte en changeront la qualité.

Différentes étapes :

  • Le flétrissage : Exposition au soleil pendant une quinzaine d’heures, pour assécher et enlever l’humidité des feuilles. En effet, après la récolte, une feuille de thé contient 75% d’humidité, que l’on réduit à 68% grâce au flétrissage.
  • Le roulage : Pour rendre les feuilles de thé moins volumineuses, les feuilles flétries sont roulées dans une machine. Sans ce procédé, le thé produit serait sans goût car peu concentré.
  • La fermentation : Cette étape ne concerne que les thés Noirs et Wulong. Les feuilles sont étendues dans une salle humide, de 25 à 30°C, pendant 30 à 90 minutes. L’air ne doit pas circuler dans cette salle. La durée de fermentation dépend de la qualité des feuilles, de la saison, de la région et de l’intensité de la couleur désirée.
  • La dessiccation : Les feuilles sont séchées à l’air chaud. Cette étape est essentielle car c’est elle qui permet au thé de se conserver longtemps. Le thé ne doit pas être trop sec, sinon il perdrait de son corps, les feuilles sont ensuite séchées à l’air chaud.

Différentes couleurs :

  • Le thé blanc

Ses feuilles et ses bourgeons sont simplement flétris et séchés (très souvent naturellement en étant exposés au soleil).

  • Le thé vert

Dans les heures suivant la cueillette, les feuilles de thé sont soumises à un bain de vapeur de quelques secondes pour stopper toute production d’enzymes qui déclencherait une fermentation (différenciant ainsi le thé vert du thé noir), puis elles sont flétries, roulées à la main et enfin séchées.

  • Le thé noir

Les thés noirs sont obtenus grâce à une fermentation dite « longue ». Cette fermentation enzymatique lui donne sa couleur et son goût. Il peut se conserver plusieurs années sans perdre sa saveur. C’est pour cette raison que les thés dédiés à l’exportation étaient au tout début tous des thés noirs.

  • Le thé wulong

Les thés wulong sont obtenus grâce à une fermentation partielle des feuilles de thé. Elles sont travaillées dans une pièce maintenue à une température élevée avec un degré d’humidité contrôlé. Dans ces conditions, les feuilles vont alors s'oxyder. L’oxydation du thé wulong se fait doucement et elle est relayée par un brassage manuel, léger et constant. En termes d'oxydation, il se situe donc entre les thés noirs, entièrement oxydés, et les thés verts, non oxydés.

  • Le rooibos

Le rooibos n’est pas un thé car il n’est pas issu du camellia sinensis (ou théier). Il est donc dépourvu de théine. Il provient d’un arbuste faisant partie de la même famille que les acacias, qui pousse exclusivement en Afrique du Sud dans les montagnes du Cedarberg, situées au nord de la ville du Cap de Bonne-Espérance. Des essais de culture du rooibos ont été réalisés dans d'autres pays aux climats similaires mais sans succès. Il semble en effet que l'arbuste ait besoin d'un climat et d'un sol très spécifiques pour se développer.

[sources: 2015 Nathalie Dupré -http://nathoutheastheya.over-blog.com/]

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